5 trucs pour faciliter l’entrée au secondaire

La transition de l’école primaire vers le secondaire est une étape importante qui amène son lot d’inquiétudes et d’incertitudes chez bien des jeunes. Passer subitement de « plus grands de l’école » à celui des « plus petits » peut être déroutant et certains élèves voient ce changement avec appréhension. Alors, comment bien préparer votre enfant pour cette transition, et vous-mêmes par la même occasion? Voici quelques astuces pour arriver à bien vivre cette période!

Un nouvel horaire morcelé en matières séparées, des changements de locaux plusieurs fois par jour et différents professeurs qui n’enseignent pas tous de la même manière sont quelques exemples des changements vécus par votre enfant.

L’école secondaire : identifiez les peurs pour mieux les désamorcer

Notre imagination nous fait souvent appréhender les pires scénarios et faire face à l’inconnu en périodes transitoires peut faire peur! En ce sens, faire son entrée à l’école secondaire peut s’avérer intimidant et votre enfant pourrait être réticent à l’idée d’entamer cette nouvelle rentrée. Le mieux dans ce cas-ci est d’être à l’écoute pour aider votre jeune à identifier ses peurs. Gardez une bonne communication avec lui et parlez-lui d’égal à égal pour lui témoigner de votre soutien.

Quelques craintes fréquentes à l’arrivée au secondaire :
  • Être séparé de ses amis
  • Ne pas pouvoir se faire de nouveaux amis
  • Devoir se rendre seul à l’école
  • Se perdre dans l’école
  • Oublier sa combinaison de cadenas
  • Arriver en retard

Croyez qu’il s’en fait trop pour rien et que ses peurs sont, selon vous, injustifiées? C’est possible, mais cela ne change rien à son ressenti. Surtout, évitez de banaliser les inquiétudes de votre enfant. Ainsi, il vaut mieux garder une approche positive en reconnaissant qu’il vit un changement important. Une fois les craintes identifiées, vous pourrez établir avec lui des trucs pour les surmonter.

Son intégration, votre implication!

En tant que parent, il existe plusieurs façons de vous impliquer dans la vie scolaire de votre jeune :

  • Participez aux journées portes ouvertes; il pourrait être intéressant d’aller faire un tour à l’école secondaire de votre enfant, question de bien comprendre comment fonctionne l’établissement;
  • Rencontrez ses enseignants dès le début de l’année, et ce, sans attendre au premier bulletin;
  • Joignez-vous au comité de parent de l’école; une belle façon de vous impliquer de manière plus concrète.

Il faut retenir que peu importe dans quelle sphère vous vous impliquerez, l’intérêt que vous allez démontrer au cheminement académique de votre enfant sera très valorisant pour lui.

Un temps d’adaptation nécessaire

Un nouvel horaire morcelé en matières séparées, des changements de locaux plusieurs fois par jour et différents professeurs qui n’enseignent pas tous de la même manière ne sont là que quelques exemples des changements dans les habitudes scolaires de votre jeune. Son quotidien s’en trouve complètement bouleversé et il est bien normal qu’une période de réajustement s’impose! Il sera donc important pour vous de l’aider à bien gérer et intégrer ces nouvelles responsabilités. Voici quelques suggestions pour y arriver :

  • Visiter sa future école lorsqu’elle est encore achalandée, afin de familiariser votre enfant à l’endroit. Servez-vous du plan de l’école pour bien déterminer les endroits clés de l’école (secrétariat, cafétéria, toilettes, section des casiers, etc.);
  • Si votre enfant a à se rendre à l’école par ses propres moyens (à pied, en autobus ou en métro), faites quelques fois le trajet avec lui. Il pourra ainsi établir certains repères et connaître le temps nécessaire pour s’y rendre. Il pourra prévoir à quelle heure quitter la maison chaque matin;
  • Pendant l’été, donnez-lui des tâches hebdomadaires à faire à la maison qu’il devra lui-même gérer. De cette façon, il apprendra à planifier son emploi du temps et à se responsabiliser;
  • Pour les premières semaines de classe, aidez-le à bien organiser son agenda en incluant le matériel requis pour chaque cours, le numéro du local, le nom de son enseignant, etc.

Ces astuces pourraient paraître anodines aux yeux de votre enfant et il pourrait même s’y opposer. Il faut toutefois se rappeler que chaque petite étape aura un impact direct sur son niveau de stress et l’état dans lequel il intégrera son nouveau milieu. En étant bien préparé, il aura l’esprit tranquille et sera en meilleure position pour bien organiser son nouvel emploi du temps!

Passer chez les grands, une quête identitaire en vue

Votre enfant vit des changements dans son environnement et ses habitudes, mais la préadolescence est également une période de quête d’identité et d’émancipation. Il fera ses expériences et va certainement défier quelques règles, entre autres à travers un changement de look ou un nouveau style musical.

N’ayez crainte, ce sont là des comportements communs chez les jeunes de cet âge. Cela leur permet de s’affirmer et s’affranchir comme individus. Évidemment, restez à l’affût et continuez de lui donner un certain encadrement pour éviter les débordements. Gardez toutefois en tête que le mieux pour vous dans ce genre de situation serait de faire preuve d’un peu de laisser-aller, sans paniquer!

Les activités parascolaires pour se faire nouveaux amis

Pour certains jeunes, l’adaptation à un nouvel environnement social peut se faire plus difficilement. Pour faciliter son intégration, proposez à votre enfant de s’informer des activités parascolaires offertes à l’école. Que ce soit une ligue d’improvisation ou une troupe de théâtre, un club d’échec ou une équipe de soccer, ces activités de groupe lui permettront de socialiser en partageant les mêmes affinités que ses camarades.

Dans un tel contexte, il est plus facile pour un enfant timide de briser la glace : avec ce terrain commun, c’est déjà un premier sujet de conversation pour lui!

Quelques liens intéressants :

Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ)
MELS : Guide pour soutenir une transition scolaire de qualité vers le secondaire
Fédération des établissements d’enseignement privés (FEEP)

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