Tutrice globe-trotter: Pascale, enseignante au Pérou!

Pascale, ancienne tutrice chez Succès Scolaire, est maintenant en voyage au Pérou où elle enseigne à des jeunes de là-bas. Voici une petite entrevue que nous avons fait avec elle afin qu’elle nous parle un peu de son expérience.

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Quelles sont les raisons qui t’ont poussé à aller enseigner au Pérou?

L’opportunité de vivre une expérience incroyable, de voyager au Pérou, et de pouvoir apprendre un métier qui me passionne.

Quelles matières enseignes-tu?

J’enseigne un cours de géographie : « Environmental Systems and Societies », en anglais, à des élèves de 16-17-18 ans. J’apporte aussi mon aide au département de français à tous les niveaux, de 11 à 18 ans.

Combien de temps comptes-tu rester là-bas?

À priori, mon contrat était de 6 mois comme GAP Teacher. En d’autres mots, comme professeur en formation. Par contre, mon statut a récemment changé. Le collège m’offre l’opportunité de suivre un « Postgraduate Certification of Education » à l’Université de Nottingham en Angleterre. Ce programme se fait en ligne, à distance, sur une durée d’un an, en collaboration avec le collège où je travaille. Mon contrat se voit donc rallonger d’au moins une année.

À quoi ressemble ton milieu de travail?

Je travaille dans un collège privé péruano-britannique, de renommée internationale et considéré comme la meilleure école au Pérou (selon les dires). La manière d’enseigner est tout à fait différente d’une école québécoise. Le niveau général d’éducation est très avancé. On demande des élèves une excellence hors du commun. Le collège organise aussi de nombreuses sorties parascolaires (théâtre, voyages culturelles ou d’aventure, compétitions sportives, etc).Comme dans les livres d’Harry Potter, les élèves sont divisés en quatre maisons. On m’a également accordé une maison.

Le collège fait aussi parti d’un programme d’écoles internationales, le Round Square. Il y a de nombreux échanges étudiants entre les écoles de ce programme. Nous recevons à chaque année des élèves provenant d’Inde, de France, d’Afrique du Sud, du Canada, d’Australie, etc. Par exemple, un élève péruvien de 14 ans peut passer deux mois dans une école en Inde, et vice versa. Une expérience unique en soit!

Est-ce que l’enseignement au Pérou est bien différent de celui du Québec?

Je ne peux pas vraiment généraliser sur l’enseignement au Pérou, qui varie énormément d’une école à une autre. Dans mon collège, l’enseignement est basé sur le curriculum britannique, c’est-à-dire le programme IB (« The International Baccalaureat »). Ce programme permet aux élèves d’appliquer ensuite dans de grandes universités en Europe et en Amérique du Nord. Aussi, le programme est à moitié en anglais, à moitié en espagnol. Après leurs sept ans au collège, tous les élèves sont complètement bilingues car les cours sont donnés en anglais ou en espagnol. Certains élèves sontégalement trilingues. Des cours de français leur sont offerts dès l’âge de 11 ans jusqu’à leur dernière année au collège. Ils ont une diversité de cours: anglais, espagnol, littérature péruvienne, mathématiques, biologie, chimie, physique, « Food and Nutrition », français, arts dramatiques, arts, psychologie, économie, géographie, histoire, business, éducation physique, etc. Leur choix de cours est impressionnant!

Que fais-tu, en dehors d’enseigner?

Ce qui est incroyable à Lima, c’est qu’elle se trouve entre mer et montagne alors j’en profite chaque semaine pour faire du surf, de l’escalade et de la randonnée pédestre. La scène théâtrale est très intéressante, tandis que la scène musicale se développe de plus en plus depuis les dernières années. Disons qu’on ne s’ennuie point à Lima… Il y a toujours quelque chose à faire!

Fais-tu certaines activités avec tes élèves?

Avec le collège, nous avons un programme d’aventures. Chaque année, les élèves vont pour quelques jours dans la Cordillère des Andes pour faire du camping et des activités de plein-air (rafting, escalade, tyrolienne, canyoning, etc.). À plusieurs reprises, j’ai eu la chance d’accompagner mes élèves sur toutes ses activités, à Lunahuana et à Santa Eulalia. Pendant une semaine, au mois de mai passé, j’ai également accompagné des élèves de IB (les 17-18 ans) en voyage de biologie dans la jungle amazonienne, à Tambopata.

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Avouez que ça donne envie de voyager!

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