S’impliquer dans la vie scolaire de son enfant

 

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Marianne est la maman de Charles, 8 ans. Comme plusieurs parents, elle se demande jusqu’où elle doit s’impliquer dans la vie scolaire de son enfant. Elle souhaite qu’il réussisse bien tout en développant sa confiance et son autonomie.

Une implication essentielle

Peu importe l’âge de votre enfant, votre implication est cruciale, tant pour son cheminement scolaire que personnel.

En route vers l’autonomie

Plus votre enfant est jeune, plus vous devez superviser la période des devoirs et leçons. On devrait toujours se trouver à proximité d’un enfant de 1re ou de 2e année. Il faut toutefois éviter d’être assis à ses côtés en permanence; cela peut être anxiogène pour plusieurs enfants et nuire à leur estime de soi.

À partir de la 3e année, vous pouvez assurer une supervision indirecte en vérifiant le contenu et la propriété des devoirs, et vous assurant qu’il est prêt avant une évaluation. Bien sûr, chaque enfant est différent et certains ont besoin de plus d’encadrement que d’autres.

Au secondaire, votre rôle change un peu : vous devenez plus un conseiller. Le parent propose et l’ado dispose. Par exemple, vous pouvez établir ensemble un horaire à respecter : un temps pour étudier, un temps pour les activités parascolaires et un temps pour voir les amis. Vous pouvez aussi lui demander quand auront lieu ses prochains examens et lui proposer votre aider pour réviser.

Des encouragements qui font toute la différence

Féliciter son enfant pour les efforts qu’il fournit est essentiel à son estime de soi et à sa motivation. De cette façon, vous lui apprenez que la persévérance et les efforts sont plus importants que les notes.

De plus, vous intéresser à ses travaux scolaires, vous informer sur le déroulement de sa journée, de même qu’assister aux activités de l’école représentent autant de façons de l’encourager.

Quelques conseils

En tant que parent, votre rôle est d’encourager et d’accompagner votre enfant…pas de vous transformer en professeur et lui donner des cours de rattrapage. Posez-lui plutôt des questions afin de l’amener à trouver la meilleure démarche pour obtenir la bonne réponse.

Vous avez passé une mauvaise journée., vos réserves de patience sont épuisées et pour couronner le tout, votre enfant ne semble pas pouvoir obtenir la réponse seul? Même si cela est difficile, il faut résister à la tentation de lui donner la réponse, car il finira par se fier sur vous et ne cherchera plus ses propres réponses.

Votre enfant a obtenu 6/10 à son devoir portant sur l’homophone tout? Cela démontre seulement qu’il ne maîtrise pas bien la notion et que son enseignement devra la lui expliquer à nouveau. Alors inutile de corriger ses mauvaises réponses afin qu’il ait des travaux sans fautes : vous lui nuiriez au lieu de l’aider.

Demeurez en contact avec les enseignants de votre enfant, que ce soit en participant aux rencontres, en lui écrivant un mot ou en l’appelant. Cette relation de confiance peut sécuriser votre enfant ou l’inciter à mieux écouter en classe.

Enfin, rappelez-vous : que votre enfant ait 7 ou 17 ans, il a besoin d’encouragement et, surtout, de savoir qu’il peut compter sur votre soutien.

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