Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) est un peu comme un coloc indésirable pour un enfant. Il doit apprendre à vivre avec… et vous aussi, cher parent. Comment faire pour que les devoirs et leçons ne se transforment pas en bataille quotidienne? On vous propose quelques trucs.
Une routine bien établie
Vous détestez la routine? Désolé, mais votre enfant en a grandement besoin.
- Période de défoulement. Tous les enfants ont besoin de bouger avant de faire des devoirs, surtout les petites tornades.
- Bon moment. Votre enfant est plus concentré avant ou après le souper? Faites-le test, puis choisissez le meilleur moment.
- Environnement calme et sans distraction. Pas de petit frère qui fait un casse-tête à côté de lui, pas de télé, pas de Facebook.
Certains enfants se concentrent mieux en bougeant. Si c’est le cas du vôtre, ne l’obligez pas à rester immobile. Il peut faire ses devoirs assis sur un gros ballon ou en pressant une balle antistress. Il veut réviser ses mots de vocabulaire en faisant des jumpings jack ou lire en marchant dans la maison. Si ça fonctionne, pourquoi pas?
Une planification efficace
Inutile de vouloir tout faire le même soir. Répartissez le travail tout au long de la semaine en fonction des examens et des activités parascolaires de votre enfant.
Quelques suggestions :
- Pour un enfant du primaire, prenez un post-it par jour de la semaine. Répartissez les devoirs à faire et les leçons à réviser sur chacun d’eux, puis collez-les sur un calendrier à gros carreaux.
- Pour un ado, amenez-le à planifier ses devoirs, travaux et examens avec une vision d’ensemble sur un mois. Ainsi, il n’aura pas l’impression que le ciel lui tombe sur la tête deux jours avant son examen d’histoire.
- Proposez-lui de commencer par les tâches les plus difficiles ou moins intéressantes et de finir par les tâches plus faciles et plaisantes. C’est comme un repas : on termine par la tarte au sirop d’érable!
Un bon dosage de fermeté et de flexibilité
Oui, c’est essentiel qu’il fasse ses devoirs et leçons, mais pas à n’importe quel prix. Il commence à gigoter après 20 minutes? Faites une petite pause de 5 minutes. Il est fatigué? Inutile de vous acharner, il n’apprendra plus rien. Rappelez-vous que la qualité est plus importante que la quantité.
Laissez le droit à l’erreur à votre enfant. Si vous voyez des fautes dans son devoir, ne les corrigez pas toutes. Sinon, son professeur ne peut pas savoir qu’il a mal compris une notion.
De l’aide en cas de besoin
Engager un élève plus âgé ou un tuteur peut vous être d’une grande aide à tous les deux. Pour vous, ça vous permet de souffler un peu. Pour lui, cette ressources extérieure le changera de sa routine et pourra lui proposer des nouvelles méthodes d’apprentissage.
Enfin, il est essentiel que votre enfant ne perçoive jamais que la période des devoirs et leçons est une corvée pour vous. L’intérêt que vous portez à l’école et aux efforts qu’il consacre à ses études est une puissante source de motivation et un moteur de réussite.