Comment retrouver la confiance après un échec ?

Un échec scolaire dans un examen ou encore dans une matière est très difficile parce que ce choc se produit alors que votre enfant ou votre ado construit son estime de soi. Qu’il ait 6 ou 16 ans, le sentiment d’échec est désagréable. La bonne nouvelle est que chaque être humain a une formidable capacité de rebondir. Voici un petit mode d’emploi pour retrouver la confiance après un échec.

Enfant découragé tire la langue.
Vivre un échec scolaire peut donner un sacré coup à votre enfant et avoir un impact sur son estime de soi et sa motivation.

1. Dédramatiser l’échec scolaire

La première étape consiste à aider votre enfant à se changer les idées pour le disposer à redevenir bienveillant envers lui-même. Le réflexe que l’on a à la suite d’un échec, c’est de se dire qu’on n’est pas bon. Et ça, c’est vraiment paralysant et dur sur l’estime de soi.

Ensuite, vous pouvez également l’aider à relativiser la situation. Un échec dans un examen ou dans un cours, ça a son importance, mais ça ne gâche pas une vie. On peut apprendre d’un échec, se relever et se dépasser. En voyant l’échec comme une occasion d’apprendre et en se donnant les moyens d’y parvenir, on développe une meilleure attitude devant les difficultés.

« Cela ne me décourage pas du tout, car j’ai trouvé cinquante mille façons qui ne fonctionnent pas. Je suis donc cinquante mille fois plus près de l’expérience qui réussira. »

Thomas Edison, inventeur de l’ampoule électrique

2. Encourager chaque victoire

Dès qu’on a l’opportunité de le faire, il faut trouver une activité dans laquelle votre enfant a de la facilité pour lui permettre de « retricoter » son estime de soi. C’est la meilleure façon de retrouver la confiance perdue.

Ses compétences sont-elles plus grandes en français qu’en mathématiques ? Allons-y pour des exercices de conjugaison ou pour la préparation d’un exposé oral à venir. Ça peut aussi toucher à quelque chose qui n’est pas scolaire, comme faire une belle recette de gâteau ou peindre une toile.

La priorité, c’est vraiment de retrouver cette sensation agréable qui lui donne l’envie d’essayer d’atteindre ses objectifs. C’est un pas significatif sur le chemin de la réussite.

3. Réévaluer la situation

Une fois que votre enfant se sent remis sur pied, il est important de comprendre ce qui a mené à l’échec scolaire. Selon certains experts, il faut faire attention à bien interpréter la situation… en n’oubliant pas d’être bienveillant envers soi-même. En cas d’échec, on trouve deux grandes catégories : le manque de motivation et le manque de compréhension. En déterminant s’il se situe plutôt du côté de la démotivation ou de l’incompréhension, vous serez en mesure de bien guider votre enfant.

De bonnes questions à se poser pour arriver à un diagnostic :

  • A-t-il fait des efforts pour se préparer ?
  • A-t-il mis assez de temps pour étudier ?
  • Comment s’est déroulé son examen – a-t-il pris le temps/ eu le temps de réviser ?
  • Est-il passif dans l’apprentissage de cette matière ?

Problème de motivation ?

Si votre enfant n’a pas fait les efforts nécessaires et est plutôt passif dans ses apprentissages, il a probablement un problème de motivation. Il est important de s’assurer qu’il se ressaisit et comprend les enjeux. Il doit s’investir davantage pour réussir. Tenter de comprendre pourquoi il se sent démotivé dans cette matière va vous aider à bien réagir pour le soutenir.

Problème de compréhension ?

Il est possible que votre enfant travaille fort et mette du temps dans ses études malgré cet échec. S’il est appliqué, mais n’obtient pas les résultats qui correspondent à ses efforts et à son implication, vous êtes sans doute devant un problème de compréhension.

Dans ce cas, l’échec apparaît comme un signal d’alarme. C’est un indicateur que quelque chose cloche dans la compréhension de votre enfant. Il aura sans doute besoin de soutien pour passer par-dessus cette difficulté. Le recours aux séances de récupération ou encore au tutorat peut grandement aider au déblocage avant le prochain examen. C’est l’occasion d’explorer plus en profondeur les notions difficiles, mais également de poser des questions et de clarifier certains concepts. Toutes les chances sont donc réunies pour un succès.

Dompter l’échec

Dans tous les cas, gardez à l’esprit qu’échouer a des effets directs sur votre enfant et qu’il ne faut pas le laisser affronter cela tout seul. Vous pouvez l’aider à voir les choses différemment pour en tirer le meilleur.

Après tout, Nelson Mandela disait qu’on ne perd rien réellement, car soit on gagne, soit on apprend. Alors, on apprend!

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