Au secours : parent envahissant

« Une petite collation? » « Félix, arrête de gigoter et écoute Antoine. » « Hibou, ça prend un x au pluriel. » Antoine est le tuteur de Félix depuis 6 mois. Chaque semaine, c’est systématique : la mère de son jeune élève les interrompt sans cesse. Vous aussi devez composer avec un parent envahissant? Voici quelques trucs pour vous aider à corriger la situation.

S’exprimer

Avant la prochaine rencontre de tutorat, demandez au parent à avoir une conservation au téléphone ou de se connecter quelques minutes avant la séance. Parlez-lui en privé, en l’absence de l’enfant.

Expliquez-lui votre malaise par rapport à la situation. Comment vous vous sentez chaque fois que vous êtes interrompu? Vous perdez le fil. Vous avez l’impression que cela mine votre crédibilité. Vous sentez qu’on ne vous fait pas confiance. Même si ce n’est pas facile, dites-le. Bien sûr, le respect et l’ouverture d’esprit sont de mise. Rappelez-vous : tout se dit, mais tout est dans la façon de le faire.

Écouter

Vous vous êtes exprimé; c’est bien. C’est tout aussi important d’écouter le point de vue du parent. Bien des raisons peuvent expliquer son comportement. Essayez de trouver laquelle. Demandez-lui si votre approche correspond à ses attentes, si quelque chose lui déplaît dans votre façon de faire. Si c’est le cas, convenez ensemble d’une solution ou d’un compromis acceptable pour les deux.

Rassurer le parent

Il est fort probable que le parent souffre d’insécurité et cherche à protéger un peu trop la chair de sa chair. Vous devrez alors vous montrer compréhensif et rassurant. Votre objectif, c’est d’aider son enfant et vous avez toutes les aptitudes pour y arriver.

Dites-lui que vous n’êtes pas là pour le remplacer dans son rôle de parent, mais plutôt pour travailler en collaboration avec lui pour encadrer son enfant dans son parcours scolaire.

Faites un court résumé après chaque séance. Par exemple, « Félix a très bien écouté, mais je vous invite à revoir avec lui le pluriel des noms en –ou; il a tendance à oublier les exceptions. » Ainsi, il verra que tout le monde a bien travaillé pendant une heure : son enfant et vous.

Rien à faire…

Vous avez tout essayé, mais rien n’y fait? En dernier recours, proposez que les rencontres se déroulent dans un lieu plus tranquille et neutre comme la bibliothèque ou l’école.

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